Un bon dictionnaire comme le Gaffiot contiendra toutes les expressions communes, comme celle que vous avez donnée en exemple (vitam silentio transire), qu'on retrouve sous le mot "transeo" comme citation de Salluste.
https://gaffiot.org/92114

Posts made by daniel
-
RE: Dictionnaire des expressions d'usage
-
RE: Un gérondif au génétif incompréhensible pour moi.
"provinciam persequendi" = ton rôle de poursuivre, provincia au sens primitif
"Je ne t'imputerai aucunement toute cette faute, qui est surtout celle de celui qui t'a envoyé; mais puisque tu t'affaires à accomplir si avidement ton rôle de nous poursuivre, afin que tu trouvasses des choses qu'on ne penserait même pas qu'il aurait imaginées, j'estime que tu devrais tenir de bon droit le premier rôle."
-
RE: Débutant recherche proff/cours enligne ou en classe de soir (Région Qc)
Bonjour,
L'Université Laval offre un cours à distance, donc pas nécessaire d'y assister de jour:
https://www.ulaval.ca/les-etudes/cours/repertoire/detailsCours/lat-1001-decouverte-du-latin-i.htmlIl y a aussi Sophie Girard qui offre des cours. On peut la rejoindre par l'entremise de la Fondation Humanitas.
-
RE: Infinitif parfait passif
@Tyelperinkar Oui, cela signifie littéralement être vaincus. L'infinitif est employė dans une proposition complétive à la place du "que" français, voir Petitmangin 258 et suivants. On emploie ici l'infinitif présent pour souligner le fait qu'ils sont encore vaincus, mais on aurait pu aussi dire "victos fuisse" pour souligner le fait passé.
-
RE: Hebdomada Papae - Notitiae Vaticanae Latine redditae
Profecto non adolet merissima latinitate, tamen mihi satis doctus esse videtur ille qui haec composuit. Nonnumquam autem propter temporis exiguitatem non licet scribenti, quamvis docto, optimam loquendi formulam indagare, coactusque uti verbis quae sub manu sunt, latinitate minus apta semonicari cogitur.
-
RE: Hebdomada Papae - Notitiae Vaticanae Latine redditae
Me audiente haec verba, non possum quin videam quasi sagittam coniectam in quosdam situs interretiales qui Franciscum vituperare solent (e. gr. LifeSiteNews):
Ecclesiam a potestatibus mali defendere, qui volunt eam calumniare. Hoc est officium omnis Christiani, supremum munus hominis Dei. Quaedam est notio cui nisus est sermo Pape Francisci, nuntiis apostolicis qui in Vaticano recepti sunt superiore die Jovis occasione conventūs triennalis. De eo loquitur Monia Parente. Legatus Papae peregre non vivit quasi mundanus in nuntiatura reclusus atque ad perpolitam politicam attentus. Nuntius qui homo Dei sit persona est apostolica sedulitate animata qui populo occurit et favet reconciliationi. Decalogum quendam Franciscus tradidit ultra centum legatis pontificis occasione coetūs triennalis ab ipso papa instituto anno 2013. Inter acutiores affirmationes ea eminet quae hortatur nuntios apostolicos ut Ecclesiam ab impetibus defendant. Hanc ob causam, affirmat Franciscus, conciliari nequit status legati pontifici cum malis iudicis dictis absente papa vel cum possessione adversarum paginarum personalium in interreti vel prorsus cum adhesione circulis in papam, curiam atque ecclesiam romanam hostilibus.
Sed qua de causa voluerunt haec latine dicere? Forsitan quia censent tales homines, qui Francisco non faveant, Latinitatem colere.
-
Hebdomada Papae - Notitiae Vaticanae Latine redditae
Eodem fere tempore quam nuntiatum est Nuntiis Finnicis finem tandem impositum esse, certiores facti sumus de novis Vaticanis nuntiis, qui quaque septimana die Sabato emittentur. Videatis hunc nexum:
https://www.vaticannews.va/it/podcast/rvi-programmi/hebdomada-papae.html
Molestum est quod textus emissionis in situ interretiali inveniri non potest, tamen pronuntiatus satis clarus est. Dolendum est praeterea de argumento illius emissionis, qui tantum Papam Franciscum eiusque dicta tractant. Melius enim esset si alia insuper genera nuntiorum emitterentur. -
RE: Dictionnaire français-latin de Georges Édon en format Stardict
Félicitations, Matthieu, pour ce travail. C'est un outil indispensable non seulement pour le thème français-latin, mais surtout pour la promotion du latin comme langue vivante.
-
RE: De Re Nova Electrica
Replendi tempus non est solum vehiculorum electricorum incommodum. Multa alia sunt incommoda:
- Emptionis pretium, quod adhuc superat pretium ceterorum generum vehiculorum
- Licet pretium virium electricorum cum petrolii pretio conferas, tamen vehicula electrica maioris constant, cum totam rationem feceris.
- Non sunt tam oecologica quam ducimur credere, ut legi potest hic et hic
Istis vehiculis fabricatores automobilium mihi videntur operam dare ne automobilia invisa fiant propter eorum multa et magna incommoda neve aliae vehendi formae adhibeantur.
-
Merci à nos bienfaiteurs!
C'est grâce à nos quatre contributeurs sur Patreon qu'une grande partie de nos frais de serveur sont défrayés à chaque mois. Merci à @Nelson-Souza-Filho, @Ormeaux, @Jean-François et Emmanuel.
-
RE: "Latino sine flexione" le latin simplifié
@matthieu a dit dans "Latino sine flexione" le latin simplifié :
C'est dans la volonté de Dieu que les hommes aient de la difficulté à se comprendre
J'ai de la difficulté avec ce postulat. C'est comme dire que Dieu veut qu'il y ait de la maladie, donc on devrait arrêter la recherche médicale. Il y a des distinctions à faire.
Le langage humain est un outil pour communiquer. (C'est plus qu'un simple outil, mais c'est surtout cela.) Comme tout outil, procédé ou méthode, il y a place à de l'amélioration. C'est pourquoi je ne suis pas opposé à la création de nouvelles langues utilitaires, à condition qu'elles n'aient pas pour objectif de remplacer les langues naturelles.
Dans le mouvement des langues artificielles, il y a eu beaucoup de dérives. Les espérantistes primitifs avaient l'idée de fondre les nations en une masse qui parleraient une seule langue. C'est l'anti-Babel. Là-dessus, je suis d'accord pour dire que c'est contraire à la nature et à la volonté divine. C'est comparable aux dérives de la médécine moderne, comme l'eugénisme, la programmation génétique, le clonage, etc., où l'homme se prend pour Dieu et cherche à "améliorer" la nature.
Mais d'autres partisans des langues artificielles n'y voient qu'un outil destiné à complémenter les langues nationales et à les protéger. Puisqu'il faut une langue internationale (l'anglais pour le moment), il est préférable que la langue internationale soit neutre et respectueuse des langues nationales, contrairement à l'anglais qui tend à remplacer les langues régionales.
Les bienfaits d'une langue internationale sont évidents même dans l'Église où le latin a joué ce rôle jusqu'au milieu du 20e siècle. Personne ne dirait que le rôle du latin dans l'Église est contraire à la volonté divine. Au contraire, on pourrait dire que l'abandon du latin est un geste désorganisant et désordonné. Il y a donc des distinctions à faire.
-
RE: "Latino sine flexione" le latin simplifié
Voici le texte écrit par le créateur de Latino sine flexione qui est écrit en latin au début mais qui transitionne graduellement au LSF à mesure qu'on explique les règles de cette langue. Une lecture fascinante!
http://www.gutenberg.org/files/35803/35803-h/35803-h.htm -
"Latino sine flexione" le latin simplifié
Dans un commentaire récent, j'ai remarqué que le latin est trop difficile pour servir de langue internationale, quand même qu'il retrouverait son influence politique et économique de jadis. Mais il existe une langue dérivée du latin qui s'appelle le Latin sans flexion (Latino sine flexione) qui est comme une forme moderne de latin. C'est la langue que le latin aurait dû devenir plutôt que le français, l'italien ou l'espagnol. Le LSF est immédiatement intelligible pour un latiniste, mais il a l'avantage d'être infiniment plus facile à apprendre pour ceux qui ne connaissent pas le latin et il peut servir de langue intermédiaire pour ceux qui voudraient plus tard étudier le latin classique. Puisque le vocabulaire de base est le même dans les deux langues, on peut étudier d'abord le LSF sans apprendre les innombrables terminaisons nominales et verbales du latin classique, ni les règles subtiles de la syntaxe latine, ni les formes irrégulières. L'étudiant part avec une longueur d'avance s'il connaît déjà le vocabulaire et il peut se concentrer sur la grammaire. On pourrait par exemple enseigner le LSF aux enfants à la petite école et poursuivre avec le latin classique à l'école secondaire pour les élèves plus doués ou plus motivés. Ceux qui ne feront pas de latin classique auront quand même l'avantage de connaître le vocabulaire latin, l'un des principaux avantages d'avoir étudié le latin relativement à l'étymologie française.
-
RE: Compte rendu de mon étude avec la méthode de Petitmangin
Salut Matthieu,
Merci de ce témoignage.
J'aimerais commenter sur ce que tu ne "maîtrises pas encore le latin après toutes ces années". Il y a beaucoup de raisons pour expliquer cet état de faits. La raison la plus importante est le simple fait que la langue latine est très difficile. Elle est difficile dans sa nature même (complexité de la morphologie et de la syntaxe), mais elle est rendue encore plus difficile par le fait qu'elle est une langue morte, ce qui nous prive de la possibilité de l'employer oralement et limite gravement les ressources disponibles pour l'apprendre. Après deux décennies de latin, j'ai encore du mal à lire certains textes et je ne le parle pas couramment (forcément puisque je n'ai jamais rencontré personne qui pouvait converser avec moi). Les gens qui parlent "aisément" le latin (d'après ton dernier objectif) se comptent sur les doigts d'une main dans le monde. Il y a d'autres raisons qui expliquent la lenteur de ta progression, si on doit parler de lenteur. Tu aurais probablement pu avancer plus rapidement en lisant plus de latin plutôt qu'en faisant des exercices de traduction. C'est certain qu'un cours avec un prof aurait facilité les choses. Mais on s'arrange comme on peut et la vraie recette du succès comporte un ingrédient principal: la persévérance.
Ton témoignage me porte à réfléchir sur l'étude du latin en général. Beaucoup de latinistes sont nostalgiques de l'époque où l'on enseignait le latin à l'école. Mais force est de constater que peu d'élèves apprenaient assez de latin pour lire même les textes les plus simples. Dès qu'on a essayé de démocratiser le latin, on l'a dilué au point d'en faire une perte de temps. Certains relèvent que dans les écoles humanistes du 17e siècle les élèves parlaient couramment le latin. Il faut remettre les choses en perspective. Ces écoles étaient des écoles d'élite où l'on choisissait les élèves les plus brillants et les plus prometteurs et où l'on passait le clair de son temps à étudier le latin. Les profs étaient des experts latinistes et profitaient d'un environnement où le latin était encore parlé couramment. La réalité historique est que le latin a toujours été une langue très minoritaire parce que très difficile.
La difficulté du latin est un obstacle à son emploi comme langue universelle, hormis son manque de poids économique et politique. On sait que la vraie raison pour laquelle une langue devient "universelle" est l'influence des pays qui parlent cette langue. L'anglais, par exemple, est parlé non parce qu'il est relativement facile, mais à cause de la dominance de l'anglo-américanisme. Mais si on veut faire abstraction de cette loi de l'influence économique et politique, une langue universelle doit nécessairement être facile à apprendre, ce qui n'est pas le cas du latin. Pour moi, c'est décevant d'arriver à cette conclusion puisque l'un des aspects du latin qui m'a attiré à cette langue est son potentiel d'universalité. Je crois encore qu'il serait bénéfique que les nations aient une langue commune qui ne soit pas destinée à remplacer les langues nationales, mais je ne pense pas que le latin puisse accomplir cette fonction. Quand on étudie l'Espéranto et l'Interlingua, on comprend à quel point le latin est difficile. Je m'éloigne du sujet un peu, mais seulement pour souligner que le nombre élevé d'heures passées à étudier le latin s'explique par sa difficulté.
-
RE: Pour leurs 100 ans les Editions Les Belles Lettres
De "inabordables", ces livres passent donc à "trop chers" :)
-
RE: Équivalent grec du cercle latin ?
@zorgub a dit dans Équivalent grec du cercle latin ? :
Bonjour
Avez vous une opinion sur la méthode Assimil Grec Ancien?Je l'ai faite et je la trouve insuffisante pour acquérir assez de grec pour lire les textes classiques. Le Nouveau Testament peut-être, mais pas plus. J'avoue que je ne suis pas un partisan de la méthode Assimil que je trouve pêle-mêle.
-
RE: pourquoi un datif
Bonjour Philippe,
Je crois que c'est un ablatif en i. La règle veut e dans ces circonstances, mais il y a un flottement dans la littérature et on doit toujours s'attendre à voir l'un ou l'autre.
-
RE: Mise au point sur l'orientation du Cercle latin
@Gabriel a dit dans Mise au point sur l'orientation du Cercle latin :
J'attends votre feu vert.
J'ai pas d'objection. Allez-y.
-
RE: Mise au point sur l'orientation du Cercle latin
@Gabriel
Très bien! Est-ce que vous vous portez volontaire?Petite astuce: les seuls séminaires qui enseignent le latin sont les séminaires traditionalistes.