Dans la version à laquelle renvoie la FSSPX, il ne manque aucun texte. Tous les livres y sont. Il s'agit de la traduction de saint Jérôme faite à partir du texte hébreu, selon le canon hébreu qui est aussi bien celui de la Septante, entre la toute fin du 4ème siècle et le début du 5ème.
Les livres qui « manque(raie)nt » sont placés à la suite, car non traduits par Jérôme, mais par des continuateurs antiques. Bien plus, le site ajoute d'autres livres, que le canon n'aura finalement pas retenu, tels la Lettre aux Laodicéens, qui figurait dans beaucoup de Bibles occidentales du Haut-Moyen-Âge (jusqu'au 12ème siècle, au moins) et que saint Grégoire le Grand affectionnait. Bref, le cas de ces écrits supplémentaires mis à part, c''est la version latine de la Bible qu'ont adopté tous les théologiens et religieux médiévaux, c'est elle qu'avait saint Thomas d'Aquin, entre autres, sous les yeux. Elle est donc aussi canonique et officielle que la Vulgate Sixto-clémentine éditée à la fin du Concile de Trente, ou que la Nova Vulgata commandée par Paul VI, mais seulement rehaussée d'un intérêt historique certain.
Rien d'étonnant à ce que la FSSPX renvoie à la version de saint Jérôme donc. Rien de plus chrétien et même catholique.
Cependant, puisqu'elle aussi canonique que la Vulgate de Trente ou celle de Vatican II, peu m'importe la version latine utilisée entre ces trois-là.